The pursuit of Diablo RPG

D'un coup sec, Crams sectionne la jugulaire du type. Le coup porté par Crams est d'une rare efficacité. Justesse, force et précision sont au rendez-vous dans son geste, le type s'effondre dans une mare de son propre sang.

Toujours en vie, mais perdant son sang à flot, le "furieux" ne tardera pas à trépasser...

Je lui écrase le visage d'un coup de semelle sec et bien placé.

Habitué à "finir" ses victimes, Crams piétine le visage de l'assaillant, faisant passer par conséquent son espérance de vie de 35 à 4 secondes, dans un râle étouffé, pitoyable mais court.

A quelques mètres de là, Boris use encore de sa force herculéenne pour soulever un téléviseur à la diagonale respectable de 130 cm, qu'il jette ensuite sur les trois furieux gravissant toujours avec grande difficulté l'escalator. Percutés de plein fouet, les furieux chutent à nouveau. Le premier, qui s'était déjà pris une balle, meurt sur le coup. Les deux autres, après deux chutes et la "réception" d'un projectile de plus de 30kg, se retrouvent au 1er étage, tous deux blessés de multiples fractures et incapable de bouger...

Le silence revient enfin dans le magasin, mais des cris se font toujours entendre à l'extérieur; et Venceslas, Maël, Crams et Boris s'aperçoivent que la sirène d'alerte à la population ne retentit plus.
A ce moment, une porte derrière eux s'entre-ouvre: "hey!! vous quatre! c'est finis? venez avec moi si vous voulez vivre..."

Vensceslas se retourne pour voir d'où et de qui provient la voix.

Crams se dit que c'est une occasion en or de se tirer de se guêpier. Il va falloir se résoudre à suivre cet inconnu en compagnie de ses compagnons de lutte. Crams se dirige vers la porte entrouverte.

Au fond du secteur "jeux vidéo" se trouve une porte, d'où apparait un homme de taille moyenne, portant un gilet arborant les couleurs verte et jaune du magasin. Sur la porte vous pouvez en effet lire : "réservé au personnel".

Maël ayant vu avec satisfaction chuter les trois assaillants, il se dirige avec prudence vers l'homme. Cependant, il ne lache pas pour autant son pillier, on sait jamais...

Boris court ramasser le pilier qu'il avait jeté et se dirige en trottant vers la porte et le mystérieux inconnu.

Venceslas dit à voix haute "Je véréfie s'il y a encore quelqu'un à l'étage." et s'exécute (sans mauvais jeu de mots).

A l'étage, il reste sept personnes toujours en vie et cachées aux CD, DVD et à la cafet'.

jet de chance pour Venceslas

La chance n'étant pas avec Venceslas à cet instant, il se prend un terrible coup de PS3 dans l'épaule d'une jeune étudiante qui l'a pris pour l'un d'entre "eux".

Les autres, qui suivent l'employé de la Fnac, découvrent la remise du magasin. Des cartons par centaines sont entassés là.

Crams observe cet amoncellement de cartons en quête du moindre mouvement.

Maël examine la configuration des lieux, et cherche du regard ce qui pourrait servir d'armemement (un coup de ps3 ça doit effectivement faire mal), ou de corde (les câbles réseaux, c'est du solide)

Boris jette un oeil à droite à gauche, cherchant à savoir si il y a plus utile pour lui que son arme actuelle. Ca a l'air de dégénérer, mieux veut avoir de quoi argumenter sur le débat de la survie.

Venceslas pousse un juron afin de signifier qu'il toujours est un être humain doué de vocabulaire et d'une sensbilité à la douleur, avant de déclarer (le plus fort possible, afin que les autres personnes cachées l'entendent) : "Ok, je m'appelle Venceslas, et tu es une foutue valkyrie. Maintenant qu'on se connaît, je propose qu'on aille survivre par la sortie secrète.". Sur quoi il tente d'empoigner l'étudiante d'un main tout en désignant la remise de l'autre.

La jeune femme parvint à sangloter : "Excusez-moi, Vencle... Venceslas, vous n'êtes pas bléssé au moins? Je voulez pas vous faire de mal, vous me croyez, hein?". Et mettant fébrilement un pied devant, elle suivit le psychologue accompagnés de 4 autres rescapés.

Dans la remise, Mael, Crams et Boris mirent à profit ces quelques secondes de répit pour chercher des armes de fortune. L'employé qui dans un premier temps les avez regardé tel de vulgaires pillards, finit par faire de même.

Lorsque Venceslas arriva à la porte, toujours au coté de l'étudiante qui en avait profité pour l'informer qu'elle se nommait Chloé, ses "camarades" apparaissaient bien mieux armés que quelques instants auparavant. Mael avait récupéré plus d'une douzaine de cables en tout genre (réseaux, hdmi, péritel...) et avait ramassé une barre métallique d'au moins soixante centimètres de long qui servait sans doute de soutient aux étagères pesantes. Boris avait réussi à arraché la lame d'un ancien modèle de découpeuse à papier, elle ressemblait à s'y méprendre à une machette. Crams qui, quant à lui, avait dans un premier temps guetté le moindre signe suspect, heureusement sans résultat, avait au moins remarqué la présence de pas moins de 4 cutters.

Lorsque tous les survivants furent regroupés, l'employé leur tint ses mots:
"Je m'appelle Baptiste, j'ai vu et entendu comme vous ce qui s'est passé, la ville s'est fait attaquée... Tout le monde est touché dehors, il n'y a plus que nous, vous comprenez? Si vous ne me croyez pas, regardez les moniteurs vidéos, ce sont les images filmées en ce moment même par les caméras de surveillance à l'entrée. Ils ne sont plus que des... des monstres et il y en a partout. Mais je connais très bien tout le bâtiment, il y a une sortie cachée, pas une sortie de secours, non, il existe sous nos pieds un ancien tunnel. On m'a dit que pendant la guerre se cachaient là des résistants, des juifs et... des armes! Peut-être y en a-t-il encore ?"

Maël s'incline discrètement en guise de salutation, et en profite pour jauger si ladite Chloé est à son goût. cet intermède lui permet de "penser" pour la première fois depuis quelques minutes, aussi son cœur manque t'il quelques battement alors qu'il pense à sa famille. Puis, se ressaisissant en s'obligeant mentalement à penser qu'il ne peut pas faire grand chose pour le moment, il se concentre sur les moniteurs. A n'en pas douter, Baptiste est leur meilleur chance de survie.

Venceslas trouve soudain que Baptiste, présentateur, explicateur et solution sortis d'un chapeau de magicien à un problème dont l'ampleur semblerait inimaginable s'il était bien réel, n'est rien de plus que l'artisan d'un canular de mauvais goût à coup de caméra cachée. Aussi se laisse-t-il submerger par l'incrédulité, tentant de distinguer parmi les expressions faciales du groupe les piégés des complices de cette farce grotesque.

Paladin a écrit:

cette farce grotesque.

Sinistre surtout, vu le sort réservé par notre ami bûcheron à un étudiant qui lui déplaisait...

Effets spéciaux, il est de mèche. Allez, laisse quelques secondes à Vens' pour dénier la situation.

Crams saisi les 4 cutters et le place dans ses poches prêt à découper le visage du premier qui moufte.
Il se dit également que la petite étudiante est très "violable" et candidate possible à l'un de ses futurs meurtres gratuits...

Après quelques réflexions, Boris décide de lâcher le pilier qui lui servait d'arme et de garder la machette. De toute façon, le pilier serait vite devenu tordu au bout de quelques coups.

Chloé qui semblait avoir recouvré ses esprits et son calme, s'approcha en faufilant sans mal sa fine silhouette jusqu'à Baptiste. Du haut de son mètre soixante-cinq, la jeune femme lanca :
-"Il mène où vot' tunnel? Je veux pas rester terrée comme un lapin... Il faut qu'on sorte de là."
Tout le monde pu remarquer le charme évident de l'étudiante, plus que ses cheveux chatains qui atteignaient à peine ses épaules, c'étaient ses yeux en amandes qui semblaient pouvoir rendre courage à tous les hommes présents.
-"Vous ne semblez pas vous rendre compte de la situation, ma petite demoiselle...
-Je m'appelle Chloé, je ne suis pas vot' petite demoiselle ciomme vous dites! Je n'irai pas attendre de mourir comme les autres là-bas. Si vous voulez chercher des armes, très bien, mais rester à attendre des secours qui n'arriveront jamais, pas question. J'ai vu des films àau cinéma vous savez et ça ne m'arrivera pas.
- Vous ferez comme il vous semble, Chloé, mais moi en tout cas c'est là que je vais."

Cette conversation sembla diviser les survivants, mais quand Baptiste descendit par les escaliers réservés aux personnels, même Chloé le suivit.

(Bon, je pense qu'il est grand temps que je fasse mon entrée, le moment étant idéal)

Gwaenael qui se tient a côté de Mael (permettant ainsi de voir la nette différence de taille) décide de chercher de quoi s'armer un petit peu (un baton, une barre ou quelque chose de tranchant qu'il puisse prendre en main et dont il pourrais se servir comme d'un couteau/poignard), puis se dépêche de suivre les autres.

Edit : mais-euh, pas juste...

Peu désireux de fermer la marche, Maël emboite le pas sans broncher.