The pursuit of Diablo RPG

Après une période de trouble au Moyen-Orient, entre Intifada et enlèvement généralisé de tout ressortissant étranger, ce que personne ne voulait vraiment arriva.

Une étincelle embrasa rapidement une région, un peuple, suivi des prises de positions de chaque nation, ainsi c’était bientôt tout un continent et enfin toute la planète qui pouvaient s’enflammer. Information et désinformation étaient au rendez-vous, si bien qu’on ne pouvait plus se fier à quelque média que ce soit, mais tous étaient d’accord pour dire que le déclencheur avait été le meurtre de Bachir Azouz, chef du Hezbollah et cousin du Prince Iman des Émirats Arabes. Et alors que la communauté musulmane du monde entier était sous le choc, certains chefs d’états occidentaux paradaient fièrement, à commencer par Salem Naouri, premier ministre Israélien, puis ce fut les chefs d’état américain, anglais et espagnol qu’on voyait se féliciter de cette « victoire ». Malheureusement, à ce jeu des alliés, personne ne gagne : les premières déclarations de guerre ne se firent pas attendre, trois jours après le meurtre, les États libanais, syrien, iranien et saoudien déclarèrent la guerre à Israël. Puis se fut l’avalanche, les États-Unis et l’Angleterre furent immédiatement alliés du pays assiégé, puis la Libye, le Yémen, le Soudan, et même l’Inde et le Pakistan oublièrent leurs différents pour rejoindre ce qu’on appelait déjà l’Alliance Musulmane. Pris entre deux feux par le jeu des alliances, la Russie et la France tardaient à faire connaître leur position…
Une troisième guerre mondiale avait commencé, et rien ne semblait pouvoir l'avorter.



Septembre 20..

L’actualité dramatique des dernières semaines n’avait pas encore changé grand-chose à la vie de tous les jours en France. C’est ainsi qu’à Strasbourg, la Fnac ouvrait comme elle le faisait tous les jours à 10h. La seule chose qui sortait de l’ordinaire pour l’homme qui se chargeait de l’ouverture des portes était le nombre étonnamment élevé de gens qui attendaient à l’extérieur. En effet, plus d’une cinquantaine de personnes, presque en majorité des hommes s’impatientaient là et le faisaient savoir. C’est alors que l’employé de la Fnac se souvint qu’on était le jour de la sortie de Diablo III, ceci expliquait cela…
Dans la foule nerveuse se trouvait cote à cote quatre hommes inconnus, ils ne s’étaient jamais parlés, ils ne s’étaient jamais vus (du moins dans leur souvenir). Mais lorsque Venceslas Iosef, Crams Creepy, Maël Lebihan et Boris Raspoulov pénétrèrent ensemble dans le magasin ils ne se doutaient pas qu’ils en ressortiraient différents...

Venceslas attend calmement, et ne semble pas spécialement pressé.

Je monte au rayon jeux vidéos.

Boris suit en silence ceux qui se dirigent vers le rayon jeu vidéo.

Ayant déja récupéré une version piratée dudit Jeu, et ayant joué avec satisfaction au dernier bijou de chez Blizzard, Mael Lebihan vient surtout observer comment se passe la vente, observer à quoi ressemble réellement la boite, pour éventuellement, si la file n'est pas trop longue, et si les circonstances sont favorables, acheter le jeu. La tension visible chez lui est surtout due à une légère agoraphobie qui lui donne souvent envie de tuer tout le monde pour le seul plaisir de se retrouver seul. Ah, si seulement la magie existait. Un petit "cercle de mort" histoire de "souffler l'étincelle de vie" de tous ces gens...

Bref il suit le mouvement sans se précipiter, mais sans laisser à quiquonque l'oportunité de passer devant lui, tentatives sytematiquement soldées par un regard noir lourd de sous entendus.

Arrivés à l'étage des jeux vidéos, Venceslas, Crams, Maël et Boris, se retrouvent dans une masse compacte des fans excités. Et alors qu'ils voient les heureux porteurs de la boite tant désirée s'éloigner vers les caisses, une sirène retentit à l'extérieur; sirène que certains reconnaissent déjà comme le signal d'alerte aux populations.

Stupéfaction générale. De longues secondes passent sans que personne ne bouge. D'abord une, puis deux, enfin de nombreuses sonneries de télephones portables retentissent. L'excitation qui régnait devant un jeu tant attendu fait place en un instant à l'affolement de gens terrifiés.
Ce qui formait un bloc compact se désagrège rapidement. Les premiers hurlements se font entendre...

"Voici une oportunité interessante" se dit Mael Lebihan. Il empoche une copie du jeu avant de se plaquer contre le mur ou pilier le plus proche, sans tenter le moins du monde de se diriger vers une sortie, et encore moins d'aller dans le même sens que la foule. Les mouvements de foules sont dangeureux, surtout quand on n'est ni très grand, ni très massif.

J'en profite pour planquer discrètement un jeu sous mon manteau... Puis j'observe aux alentour dans l'espoir de trouver une sortie de secours non encombrée par la foule. Je ne cède pas à la panique, je reste calme.

Boris est désemparé face à la situation inattendue qui se produit. Il reste bêtement debout, étalant à terre ceux qui ont la mauvaise idée de le bousculer en courant. Il réfléchit à la meilleure chose à faire, tandis qu'il piétine la tête d'un étudiant qu'il a envoyé chuté à au sol.

Un petit jet de vigilance (d100 je précise) dans le post approprié.

Venceslas, Crams et Maël, vous comprenez que les hurlements viennent du 1er étage, qu'ils sont accompagnés de bruits de lutte. Ce ne sont pas des cris de stupeur mais de souffrances, et, assurément, il se passe quelque chose juste en-dessous.
Boris, n'entend pas grand chose, s'acharnant toujours sur tous ceux qui le bousculent.

Petit jet de culture générale.

Quelqu'un d'autre que moi aurait donc l'audace de faire soufrir des gens? Ca ne se passera pas comme ça! Discrètement, je me penche au dessus de la cage d'escalier de la fnac afin de voir s'il je peux distinguer quelque chose à l'étage d'en dessous... J'espère que je vais pouvoir avoir l'occasion d'en faire couiner certains...

Mael fait si possible sensiblement la même chose, non pas comme Cram dans des intentions mortifères, mais pas d'avantage dans des intentions humanitaires, ses capacités à l'empathie étant assez réduites. Il s'agit avant tout d'évaluer la situation.

Boris continue de piétiner la tête de l'étudiant, espérant le faire pleurer. Ca lui apprendra, tiens !

Venceslas se colle contre un mur et observe.

Maël et Boris comprennent en écoutant la répétition de la sirène d'alerte qu'il s'agit d'une attaque chimique.

De plus, Maël et Crams, qui observent tant bien que mal ce qui se passe à l'étage du dessous, distinguent des corps allongés et mutilés. Plusieurs personnes se font attaquer en ce moment même par d'autres clients du magasin visiblement pas dans leur état normal.

"merde, merde, merde, ne pas paniquer, ne surtout pas paniquer, rester calme..." Les rouages du cerveau de Mael se mettent en branle, lui révelant des informations qu'il aurait tout compte fait préféré ignorer. Ses mains se crispent sur la rambarde pendant qu'il cherche des yeux une manière de se sortir de ce merdier, arme, issue, alliés potentiels face à cet situation de crise. Une coulée de sueur froide glisse dans son dos pendant qu'il fait son possible pour garder son calme à la vue de la scène qui se déroule à l'étage du dessous.

Glups... Tout ça n'est pas normal! Il faut agir et vite avant que les gens ne débarquent là haut pour nous dépecer vivant. Je pourrais bien leur donner quelques uns de mes compagnons d'infortune en pâture mais combien de temps cela les retiendrait-il? Garder son sang froid... Réfléchir...
Mon flingue, mon opinel! Doucement je saisi la crosse de mon 9mm et j'attache mon couteau à la ceinture. Je recule, me place dans l'axe de l'escalator et me dissimule derrière un panneau publicitaire "World of Warcraft". De là j'ai une vue d'ensemble sur la cage d'escalier ainsi que sur tout l'étage. J'observe mes compagnons d'infortune et me demande lesquels seraient les plus à même d'agir avec moi.

Comprenant soudainement le danger auquel il fait face, Boris arrête de se défouler sur sa pauvre victime et réfléchit un instant. "Je vais mourir. Non, je ne peux pas mourir, je dois d'abord accomplir mon grand destin. Vivre. Je dois vivre. Merde, comment vivre. Réfléchit, réfléchit." Boris commence à regarder à droite et à gauche pour trouver un objet qui lui serait utile, comme un extincteur. "Putain ! Cherche, merde ! Trouve vite, et sors toi de ce merdier !"

Note sans rapport.

Boris, lorsqu'il comprend être face à une attaque de type chimique cherche un extincteur...

Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha, énorme!!!!!!!

note sans rapport

Face a une attaque chimique, mis a part un masue a gaz, et dans les cas les plus graves une combinaison integrale, ya pas grand chose a faire, mis a part se barrer et esperer ne pas avoir été touché...

Mon personnage n'a aucune indication sur sa connaissance de la situation. Par conséquent je ne vois pas de raison de modifier son comportement.

Venceslas ne comprend absolument pas la signification précise de la sirène.
Mais, toujours contre son mur, il voit qu'un type a jeté 6 personnes au sol, et a écrasé le visage d'un jeune gars avant de se raviser. Il semble maintenant à la recherche de quelque chose.

(raison de plus pour ne rien faire, surtout au vu de la carure du type)

Alors que la panique est à son comble, certains courent dans tous les sens, d'autres se cachent, quelques uns tentent même de descendre sous le regard de Crams et Maël... Les téméraires, à peine arriver à l'étage du dessous voient fondre sur eux trois mecs aux yeux exorbités, leur propre sang mêlé à celui de leur victime coulant encore de leur bouche. Malgré de veines tentatives pour se défendre, ils finissent très vite par être mis à terre.

A ce moment là, non loin de Boris et Venceslas, l'étudiant au visage fracassé se relève... les yeux exorbités...