Dans la série "les USA volent les titres de nos chanteurs, inventent éventuellement des lyrics dans leur langue et font du chiffre avec", en fait ils n'en ont pas besoin. Ils laissent le reste du monde faire des reprises et encaissent le pognong vu qu'ils détiennent de toute façon les grosses maisons de disques. Brève exploration du phénomène.
Catégorie "traducteurs"
Spoiler:
(2004) Malgré la qualité 240p, on me chante n'importe quoi dans une langue celtique inconnue (ici l'islandais) et ça passe comme une lettre à la poste.
(2009) Mes faibles notions d'espagnol me permettent d'apprécier le massacre total du feeling des paroles originelles en une chanson d'amour générique. Cependant ça reste écoutable.
(2008) Mais sinon vous pouvez encore PLUS copier l'original et on s'en rendra pas compte, hein. 1 300 000 vues ? 99% de pouces verts ? On a privé la Grèce de radio pendant 25 ans, ou ?
(2006) Ces gens ont Vladimir Putin à la tête de leur état et ils appellent ça du "Power Metal" ?
(2008) Tout le charme d'une boîte de nuit estonienne.
(2011) Et nous tenons le grand perdant de cette catégorie. Fail à tellement de niveaux que ça n'en est même plus drôle : allemand + interprète masculin + remix dance horrible.
Catégorie "gros jaloux qui pompent la piste" :
Spoiler:
(1988) Une tentative très précoce et probablement jalouse de tirer la couverture à soi. L'instrumentation est hideuse, quand à la chanteuse, on va dire que c'est une question de goûts, au vu du nombre de gugusses enthousiastes sur les commentaires.
(2007) Notable pour l'abus de reverb et les patates dans la bouche des chanteurs.
(2002) J'aimerais trouver un prétexte pour faire mon hipster nippophile, mais c'est générique à mort.
(2002) Comme dirait Pedobear : "too old".
Catégorie "Nolwenn Leroy"
Spoiler:
(2011) -_______________________________-
Catégorie "vraies reprises"
Spoiler:
(1997) Je ne suis pas un grand fan de dance. A juger sur pièce.
(2001) Punk is not dead. Par contre il est serbe et blasé de la vie.
(2002) J'ai bouffé des remix et remix de remix de cette version pendant la fin du lycée. C'est la première fois que j'entends "l'original", et eh bah ça poutre pas du poney.
(2004) L'habituelle ballade mélancolique qu'on colle à la fin d'un album gothique. On va quand même distorde quelques accords au milieu, sinon ça serait trop positif comme chanson. Notre groupe a une image, vous voyez.
(2005) Ayant écouté un peu de power metal italien il y a quelques années, notamment Rhapsody, je me suis rapidement demandé si ces gens avaient bouffé une boîte entière de Prozac avant la prise de son. Puis la deuxième strophe, et j'explose, manquant de réveiller mes locataires.
(2005) Piste cachée sur un album de euh... "German melodic death metal".
(1990) J'adore cette merde ! (Donc note : cette expression ne le fait pas une fois traduite en français.) Ca me donne envie de réécouter des trucs bien barrés, genre le générique d'Ulysse 31, ou l'inévitable reprise 8-bits que je vais arriver à découvrir dans 15 secondes. Edit - Dont acte.
Catégorie "EPIC WIN"
Spoiler:
(2011) Une leçon magistrale pour tous ceux qui ont précédé : on a simplement l'impression d'entendre une piste différente, du coup les paroles et la mélodie prennent une nouvelle dimension. Tu rejoins la playlist, ma belle.
(2009) Power-speed-symphonic metal ? Des instrumentistes de malade ? Faites un plus gros bouton "j'aime", que je puisse cliquer dessus avec un marteau de guerre. Quoi, leur premier album sort le 26 de ce mois ?