Les personnages et lieux mystérieux du Seigneur des Anneaux

Pour changer du pipi caca habituel, je lance un topic que je trouve sympa: Présenter des personnages, des lieux, des évènements peu connus de ce chef d'oeuvre que je viens de relire en une semaine.

Je commence par la présentation d'un personnage plutôt singulier, la Bouche de Sauron. (Source Wikipédia parce qu'il est tard et que je risque d'oublier certains détails)

La bouche de Sauron:

La Bouche de Sauron est un personnage imaginé par J. R. R. Tolkien, apparaissant dans Le Seigneur des anneaux.

C'était à l'origine un Númenóréen noir, par conséquent un humain, et il descendait de ceux qui vénéraient Sauron à Númenor et qui s'enfuirent au pays d'Harad avant sa submersion par les Valar. Il se mit au service de Sauron et apprit la sorcellerie. Rapidement, il grandit dans son estime et devint le lieutenant de la Tour sombre. C'était bien un homme perfide, qui utilisait mensonges et tromperies. Il avait trahit ses semblables pour se mettre au service du mal. Son véritable nom est inconnu.

Si Sauron avait vaincu les armées des peuples libres, la Bouche de Sauron aurait régné sur l'Ouest vaincu depuis Isengard, y remplaçant Saroumane.

Dans la version longue du troisième volet de l'adaptation cinématographique de Peter Jackson, la Bouche de Sauron (interprétée par Bruce Spence) montre la veste de mithril de Frodon et fait croire que celui-ci est mort. Aragorn, pris de colère, le décapite devant la Porte Noire.

Radagast le Brun

Radagast est un personnage imaginaire de la Terre du Milieu créé par J. R. R. Tolkien, plus précisément l'un des cinq Istari envoyés par les Valar en Terre du Milieu.

Radagast, comme les autres Istari, vint de Valinor aux environs de l'an 1000 du T.A. et est un des Maiar envoyé sur la Terre du Milieu.1 La Vala Yavanna força Saroumane à accepter Radagast comme compagnon, ce qui est probablement une des raisons pour lesquelles ce dernier méprise Radagast et le traite à plusieurs reprises de « simple » et d'« imbécile ». Radagast est néanmoins un ami et un allié de Gandalf, qui le décrit dans Bilbo le Hobbit comme son cousin, même s'il s'agit probablement d'un mensonge destiné à rassurer Bilbon Sacquet. Il est également ami avec le métamorphe Beorn qui le décrit comme n'étant pas « un mauvais compagnon comme les autres sorciers » et qui dit qu'il « avait l'habitude de le [Radagast] voir, et qu'il le fait encore ».
Radagast a vécu la plus grande partie de sa vie sur la Terre du Milieu, à Rhosgobel, un lieu situé dans la Vallée de l'Anduin, à l'ouest de la Forêt Noire, vers les Champs aux Iris. Il entretient des relations et même des amitiés avec les animaux sauvages, et semble plus concerné par les kelvar (faune) et les olvar (flore) de la Terre du Milieu que par les affaires des Hommes. Il est plus savant que tous les Hommes sur les choses des herbes et des bêtes. Il est dit qu'il parle les nombreuses langues des oiseaux et qu'il est un « un maitre des formes et des changements de teintes ». Gandalf dit également de Radagast qu'il n'est « jamais un voyageur, à moins d'être poussé par de grands besoins » et qu'il est un « sorcier digne » et « honnête ». Son habit est couleur de terre, d'où son surnom de « Radagast le Brun ».

Radagast apparaît dans Le Silmarillion (section : Les Anneaux de pouvoir et le Troisième Âge), où il aide Saroumane, alors membre du Conseil Blanc. Les oiseaux qui faisaient partie des espions de Saroumane étaient probablement fournis par Radagast, qui pensait que Saroumane voulait les utiliser afin d'espionner l'Ennemi (Sauron). Dans La Communauté de l'anneau Radagast est utilisé sans le savoir pour leurrer Gandalf et l'attirer vers la tour d'Isengard, où il est ensuite capturé. Néanmoins, Radagast, ayant des nouvelles de la trahison de Saroumane, envoie à Gandalf l'Aigle Gwaihir. Ce dernier libère Gandalf du sommet de la tour d'Isengard, sans même que Saroumane ne s'en rende compte avant un moment.
La seule autre référence à Radagast dans Le Seigneur des Anneaux est faite après le Conseil d'Elrond, lorsque le Conseil décide de réunir les alliés contre Sauron et son Armée. Des éclaireurs sont envoyés chercher de l'aide, et ils disent que Radagast n'est pas à sa demeure de Rhosgobel et qu'il ne peut pas être trouvé. Tolkien ne fait aucune mention de ce qui a pu lui arriver, et il ne joue pas d'autre rôle dans les événements du Conseil. Néanmoins, il est probable que, arrivé à Isengard, Radagast ait été emprisonné, comme Gandalf. En effet, il est certain que Radagast ne tarderait pas à apprendre la trahison de Saroumane et que, selon Gandalf, il était trop honnête pour contribuer consciemment aux manœuvres de ce dernier. Saroumane l'aurait donc emprisonné pour essayer d'obtenir son aide par la force. La seule autre option possible est que Radagast se soit échappé de chez lui pour tenter de suivre les évènements d'un endroit reculé, à l'abri des troubles. Aucune mention de son destin n'étant faite dans Le Seigneur des Anneaux, ceci ne reste que pure spéculation.
Tolkien écrit que, en ne se préoccupant plus que des plantes et des animaux, Radagast a cédé et n'a pas rempli sa mission. Tolkien a également écrit que, sa faute ayant été moindre que celle de Saroumane, il a probablement été autorisé à retourner à Aman. Cependant ce fait est contesté par un poème de Tolkien à partir duquel on peut affirmer que Radagast ne revint jamais en Valinor avant Dagor Dagorath. En effet, il est fait mention que seul un des « cinq » a pu retourner en Valinor, et nous savons que Gandalf y est retourné.

Dans le premier projet d'adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux, qui remonte à 1958, le nom de Radagast était improprement attribué à un aigle, erreur pointée par Tolkien dans son long commentaire du scénario.
Le magicien est absent de l'adaptation au cinéma de Peter Jackson (2001-2003) ; c'est un papillon Actias selene qui alerte les Aigles et permet in fine le sauvetage de Gandalf. Il apparaît cependant dans certains produits dérivés du film, dont Le Seigneur des Anneaux : Le jeu de batailles, où il est décrit comme un magicien subtil, contrastant avec les pouvoirs plus explosifs de Gandalf et Saroumane. On le retrouve encore comme personnage non-joueur dans Le Seigneur des Anneaux Online : les Ombres d'Angmar, ou dans le Jeu de cartes du Seigneur des Anneaux.


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Le roi Dàin:

Dans l'œuvre de J. R. R. Tolkien, Dáin II (2767 - 3019) T.A., surnommé Pied de Fer (Ironfoot) est un Nain, souverain de l'Erebor de 2941 à sa mort.
Il naquit dans les Monts du Fer, fils de Náin et petit-fils de Grór, frère de Thrór. Après le meurtre de ce dernier par l'Orque Azog, les Nains entamèrent une guerre de six années dans les Monts Brumeux (2793 - 2799). Dáin y participa et s'illustra lors de la bataille d'Azanulbizar, tuant Azog qui venait d'abattre son père Náin. Il n'était alors âgé que de trente-deux ans, ce qui est très jeune pour un Nain.
Après la fin de la guerre, il revint aux Monts du Fer, et six ans plus tard, en 2805, il succéda à son grand-père à la tête de cette prospère colonie naine. Il y régna en paix jusqu'en 2941. Cette année-là, son cousin Thorin II lui envoya un message : il était assiégé dans l'Erebor par les Hommes d'Esgaroth et les Elfes de la Forêt Noire. Dáin accourut aussitôt avec cinq cent Nains armés et tomba sur les armées des Hommes et des Elfes, mais l'arrivée impromptue des Orques amena les trois peuples à s'allier contre ce nouvel ennemi. La bataille des Cinq Armées s'ensuivit, qui vit la mort de Thorin et de ses deux héritiers et neveux, Kíli et Fíli. Dáin devint donc roi du peuple de Durin et roi sous la Montagne.

L'Erebor redevint riche et puissant sous son règne, et il eut la sagesse de refuser les offres de Sauron, qui lui proposait le retour de trois des Sept anneaux, ainsi que la Moria comme royaume. Lors de la guerre de l'Anneau, la Montagne Solitaire fut attaquée par les Orientaux, et Dáin combattit farouchement malgré son âge avancé (252 ans) mais malheureusement, il périt adossé contre la montagne juste après la mort du Roi Brand de Dale dont il protegea le corps pendant une grande partie de la bataille.

Les Nazgûl:

Jadis de grands Rois, les neufs acceptèrent, chacun, sans conditions les Anneaux offert par Annatar "le Seigneur des Dons" (Sauron), ils sombrèrent un par un dans les ombres.

Les Nazgûl, serviteurs sans volonté propre du Seigneur Ténébreux, jouèrent un rôle important dans ses plans de domination tout au long des siècles où ils occupèrent cette forme qui fit suite à leur apparence mortelle. Lorsque la puissance de Sauron s'amenuisait, ils se repliaient dans les sanctuaires du maître ou étaient renvoyés dans leur anciens royaumes afin de reprendre le contrôle de la situtation par le biais de leurs descendants.

Le pouvoir du Seigneur Ténébreux fut rarement assez grand pour que les Neufs puissent se permetter d'ignorer le Gondor et de traverser l'Anduin, et il ne leur arriva qu'une seule fois dans toute leur histoire de partir ensemble accomplir un but bien précis : récupérer l'Anneau Unique, que détenait un Hobbit de la Comté.

Loin de la Main Noire qui les guidait, les Esprits Servants de l'Anneau comptaient sur la terreur extrême qu'ils inspiraient pour éviter les confrontations. Mais lorsque celles-ci étaient inévitables, leur putride Souffle Noir faisait tomber les plus fragiles dans le coma et leur poignard de Morgul infligeait des blessures lourdes de conséquences.

Ils est intéressant de noter que les Hobbits semblent naturellement protégés contre certains des pouvoirs des Nazgûl : Merry ne fut jamais affecté par le Souffle Noir, Frodon survécu à un coup de poignard de Morgûl, et les Hobbits bien moins aventureux (comme le Père Magotte et même le vieux Gamegie) étaient capables de parler aux Nazgûl sur un ton de défi ; ils percevaient certes la terreur qui émanait des Neuf, mais, au contriare des Grandes-Gens il leur était possible de se contrôler et de ne pas prendre leurs jambes à leur cou.




Roi-Sorcier d'Angmar

Chef des Neuf Esprits Servants de l'Anneau et seigneur de Minas Morgul, le Roi-Sorcier d'Angmar était l'arme la plus terrifiante dont disposait le Seigneur Ténébreux. C'est lui qui fut responsable de la chute des royaumes du Nord, lui encore qui tua Eärmur, dernier roi du Gondor, lui enfin qui mena l'assaut sur la Tour de Lune. Patient, calculateur et plein de ressources, le Roi-Sorcier détenait une puissance magique que seul Sauron surpassait. Ce Numenoréen Noir était le seul des Nazgûls à être capable d'agir de sa propre volonté, mais il était totalement voué à son maître.

Lors de la destruction des armées du Roi-Sorcier après la mise à sac de Fornost Erain en 1975 TA, Glorfindel prédit "qu'aucun homme vivant" ne pourrait abattre le Seigneur des Neuf. La prophétie s'accomplit lorsque le Roi-Sorcier fut tué par la brave Eowyn, porte-bouclier du Rohan, et le Hobbit Merry sur les Champs du Pelennor.


Uvatha le cavalier

Puissant guerrier variag, Uvatha fut le premier à parvenir à unir toutes les tribus de Khand. Sa réussite lui valut l'attention de Sauron, qui lui offrit le dernier des anneaux humains. Par la suite, le Seigneur Ténébreux utilisa Uvatha pour rallier les cavaliers variags à son armée. Ce Nazgûl était le plus rapide des Neuf, mais aussi le plus cruel et le plus indiscipliné.


Khamûl l'Oriental

Khamûl était roi de Womawas Drus, dans l'est des Terres du Milieu. Son pouvoir et son désir d'immortalité attirèrent l'attention de Sauron, qui confia des tâches importantes à son deuxième Nazgûl. Cet Esprit Servant de l'Anneau commandait la citadelle de Dol Guldur lorsque les Neufs se mettaient en chasse, et ce malgré sa forte sensibilité au soleil. C'est lui qui parvint presque à capturer Frodon dans la Comté et qui suivit les Hobbits à la trace jusqu'au Pays de Bouc. Ses armées sortirent de Dol Guldur pour attaquer la Lothlorien. Après la destruction de son capitaine sur les Champs de Pelennor, Khamûl devint pour un temps très bref chef des Nazgûl.


Hoarmûrath de Dir

Né dans les neige d'Urd, péninsule du centre nord d'Endor, le fier Hoarmûrath lutta contre la société matriarcale dans laquelle il vivait. Il tua sa mère et sa soeur et prit le contrôle de son pays gelé. Après être devenu le sixième roi à avoir accepté un Anneau de Pouvoir de Sauron, Hoarmûrath parvint à reunir les tribus d'Orques de Mordor en une seule et unique armée. Il vivait à Minas Morgul, où il formait les bataillons du Seigneur Ténébreux. Tout comme les autres Nazgûl, il se dissipa lorsque fut détruit l'Anneau Unique de son maître.


Dwar de Waw

Originaire de la lointaine île d'Alk Waw, Dendra Dwar fonda un grand royaume maritime qui étendit sa domination sur la côte orientale d'Endor. Ce dirigeant humain attira l'attention de Sauron et reçut le troisième des Neuf. Une fois piégé par la mort éternelle qu'est l'existence d'un Nazgûl, il devint le principal adversaire d'Alatar et de Pallando, les Sorciers Bleus qui opéraient principalement en Orient. Au Mordor, Dwar commandait Narchost et Carhost, les Tours des Dents. Il avait là une grande meute de molosses dressés à la guerre qui lui valurent le surnom de Seigneur des Chiens.


Adûnaphel

Seule reine parmi les rois qui devinrent Esprits Servants de l'Anneau, Dame Adûnaphel est originaire de l'île de Numenor. Elle méprisait les Eldar et désirait fortement l'immortalité. Après qu'elle se soit rebellée contre le roi de Numenor, Sauron lui offrit ce qu'elle recherchait. Elle eut dans les premiers temps l'impression que son rêve avait été réalisé, mais c'était alors que son Anneau de Pouvoir lui conférait sa vitalité magique. Par la suite, sa vie éternelle devint une mort perpétuelle, et son rêve se transforma en cauchemar.

Au cours du Troisième Age, celle qui était la septième des Nazgûl mena au côté de Khamûl de nombreuses armées de Dol Guldur qui vinrent toutes se briser sans succès contre les forêts de Lorien. La destruction de l'Anneau Unique et de son maître ténébreux fit enfin passer Adûnaphel au royaume des ombres.


Akhôrahil

Roi des Tempêtes de Ny Chennacatt, pays situé au-delà de l'Extrême-Harad, ce sorcier noir de Numenor était le cousin d'El-Mûrazor, qui devint par la suite Roi-Sorcier d'Angmar. Akhôrahil fut toujours dominé par un puissant désir si irrépressible qu'il alla même jusqu'a s'arracher les yeux et à les remplacer par deux pierres précieuses enchantées connues sous le nom d'Yeux du Puits, qui lui permettaient de pratiquer une très puissante magie noire. Lorsqu'il se rendait au Mordor, le Roi des Tempêtes rôdait dans les couloirs de Minas Morgul.


Indûr Aubermort

Portant originellement le nom de ji Indûr dans les terres situées au sud des Montagnes Jaunes, le quatrième des neuf Nazgûl devint roi de Mûmakan en prétendant être l'incarnation d'une divinité locale. Sauron ordonna à Indûr de conquérir toutes les terres du lointain Sud, tâche qu'il mena à bien en faisant preuve d'audace et de fourberie, allant même jusqu'à assasiner personnellement ses adversaires avec son terrible cimeterre alors qu'ils sortaient du sommeil (d'où son nom d'Aubemort). Après avoir été rappelé en Mordor, Indûr alla de forterresse en citadelle pour faire appliquer la volonté de son maître.


Ren l'Impur

Illusionniste de Chey Sart dans la vaste plaine du centre d'Endor, Ren fut victime d'une grave maladie mentale alors qu'il était encore très jeune. Dans sa démence, il se prenait pour le Roi du Feu, fils du volcan de Chey Sart. Ce seigneur instable fut toutefois capable d'unifier le peuple de Chey. Le huitième Nazgûl était un adversaire qui ne connaissait pas la pitié et un très puissant jeteur de sorts.

La ville de Dale:

Dans Bilbo le Hobbit, Dale était la ville des hommes du Val située entre la Montagne Solitaire et le long lac. Elle a été dirigée par Girion jusqu'à sa destruction en 2770 par le dragon Smaug.

La ville est située dans l'ombre de la Montagne Solitaire. Elle a été abandonnée pendant beaucoup d'années tandis que la montagne était occupée par Smaug le dragon.

La ville a été reconstruite après la bataille des cinq armées (décrites dans le Hobbit) où Bilbon Sacquet et ses compagnons nains étaient partis en quête de la montagne solitaire pour libérer la montagne de l'emprise du dragon Smaug. Pendant cette ce temps les hommes d'Esgaroth sur le long lac sont parvenus à tuer Smaug. La bataille des cinq armées a alors commencé. Les nains ont reconstruit leur royaume sous la montagne solitaire et les hommes ont commencé à revenir à Dale et avec l'aide des Nains ils ont rebâti leur cité.

Dale a été detruite une deuxième fois pendant la guerre de l'anneau par des envahisseurs de l'est (des mauvais hommes de Rhûn). Les habitants du Val ont pris refuge dans Erebor avec les nains, et c'est pendant le siège d'Erebor que le Roi Dáin II d'Erebor et le Roi Brand de Dale furent tués au combat. Cependant, après la chute de Sauron le siège a été levé et Dale reconstruit une fois de plus.

La région de Rhûn:





Rhûn est une région de la Terre du Milieu, monde imaginé par J. R. R. Tolkien. Il s'agit d'un terme général décrivant toutes les terres situées à l'est du Rhovanion et du Mordor, mal connues des habitants de l'Ouest de la Terre du Milieu.

Les étendues de Rhûn sont peu décrites dans l'œuvre de Tolkien. La carte du Seigneur des anneaux n'en montre que les franges les plus occidentales, avec la mer de Rhûn dans laquelle se jettent Carnen et Celduin (la « Rivière courante » de Bilbo le Hobbit). Au nord, les Monts du Fer sont également situés entre Rhovanion et Rhûn.

Les mentions de cette région insistent sur son ampleur : « de vastes terres non portées sur la carte, des plaines sans nom et des forêts inexplorées » dans la vision de Frodon sur l'Amon Hen, ou les « nombreux rois [...] venus de l'Est au service du Mordor » décrits par le messager du Gondor à Théoden. Même Gandalf, réputé être grand voyageur, admet que « dans l'Est, je n'y vais pas» ; en revanche, Aragorn indique s'être rendu « jusque dans les pays lointains de Rhûn et de Harad, où les étoiles sont étranges » durant le conseil d'Elrond, sans plus de précisions.

Le Silmarillion offre un aperçu de la géographie de l'Est de la Terre du Milieu lors du Premier Âge : sont décrits la vaste mer d'Helcar et, au-delà, les Orocarni « Montagnes Rouges », ainsi que Cuiviénen et Hildórien, lieux d'éveil respectifs des Elfes et des Hommes.

De la faune du Rhûn, on ne connaît que le bétail d'Oromë (Araw) chassé par Vorondil, Intendant du Gondor au XXIe siècle du Troisième Âge.

Les premiers habitants du Rhûn sont les Avari, les Elfes qui refusent de se rendre en Valinor auprès des Valar. Quatre des sept tribus naines y demeurent également, en des lieux inconnus. Les principaux habitants de la région en nombre sont cependant les Hommes, regroupés sous l'appellation « Orientaux » (Easterlings) et soumis en majorité à Sauron. Au Troisième Âge, ils se montrent l'un des principaux périls auxquels doit faire face le Gondor. L'histoire des guerres entre Gondoriens et Orientaux est essentiellement relatée dans l'Appendice A au Seigneur des anneaux et l'ensemble de textes rassemblés sous le titre « Cirion et Éorl » dans Contes et Légendes inachevés.

La première invasion du Gondor par les Orientaux a lieu en 490 T.A. et est repoussée par le roi Rómendacil Ier, qui périt en 541, toujours en combattant les Orientaux. Son fils Turambar les repousse et conquiert le Rhovanion au sud de la Forêt Noire. Trop peu peuplé, le Gondor ne conserve guère longtemps ces terres, qui restent occupées par un peuple allié, les Hommes du Nord. Cependant, une partie de ces Hommes s'allie aux Orientaux, par appât du gain ou par conviction, et ceux-ci commencent à occuper de nouveau le sud du Rhovanion. En 1248, le régent Minalcar chasse les Orientaux de la région à la tête d'une grande armée.

L'offensive majeure suivante est à mettre au fait des Gens-des-Chariots (Wainriders), qui harcèlent le Gondor pendant près d'un siècle (1851-1944) et le conduisent presque à sa ruine. En 1856, le roi Narmacil II est vaincu et tué, avant d'être vengé quelques années plus tard par son fils Calimehtar. Les Gens-des-Chariots s'allient alors aux habitants du Khand, au sud-est du Mordor, pour attaquer le Gondor sur deux fronts. En 1944, le roi Ondoher est tué lors de l'offensive au nord, mais le général Eärnil, victorieux au sud, remonte en hâte vers le nord, tombe sur les Orientaux occupés à fêter leur victoire, et les anéantit.

Les Orientaux se manifestent à nouveau en 2510 : une peuplade, les Balchoth, envahit le Calenardhon, et l'Intendant Cirion n'est sauvé que par l'arrivée des Éothéod, descendants des Hommes du Nord, qui triomphe des Balchoth à la bataille des champs du Celebrant. En remerciement, Cirion offre à Eorl le Jeune, chef des Éothéod, la province du Calenardhon pour lui et son peuple. Elle devient le royaume du Rohan.

Lors de la guerre de l'Anneau, les Orientaux constituent une part importante des armées du Mordor, mais leur nombre n'empêche pas Sauron d'être vaincu à la bataille des champs du Pelennor, puis définitivement à la bataille de la Morannon.

Dans un texte datant de l'année de sa mort, Tolkien indique que les Mages Bleus partis dans l'Est et dont on perdit la trace jouèrent un rôle important dans l'histoire du Troisième Âge : en semant la dissension parmi les Orientaux, ils auraient empêché ceux-ci de s'unir et de submerger le Gondor par leur simple nombre.